Dès le XV^e siè­cle, le royaume des Ryûkyû, actuel dépar­te­ment d’Okinawa, entre­te­nait des liens com­mer­ciaux impor­tants avec plu­sieurs pays asia­ti­ques de par sa situa­tion géo­gra­phi­que pri­vi­lé­giée. Au car­re­four du Japon, de la Chine et de l’Asie du Sud-Est, l’archi­pel a déve­loppé une culture ori­gi­nale, fruit d’influen­ces mul­ti­ples. Le kumio­dori en est un exem­ple emblé­ma­ti­que. Fondé sur les dan­ses et musi­ques d’Okinawa, ce théâ­tre musi­cal intè­gre des éléments venus du Japon et de Chine. Après avoir été dési­gné Bien cultu­rel imma­té­riel impor­tant par le gou­ver­ne­ment japo­nais, il a été ins­crit en 2010 sur la Liste du patri­moine cultu­rel imma­té­riel de l’huma­nité de l’Unesco. 
Un kumio­dori sera pré­senté après des dan­ses et des chants tra­di­tion­nels inter­pré­tés par près d’une dizaine d’artis­tes.